Hier , je vous ai montré quelques belles maisons anciennes de Dinan
comme celle-ci et nous avons parcouru un peu les ruelles historiques , dirigeons - nous maintenant vers quelques monuments remarquables !
Voici la Tour de l'Horloge .
Edifiée dans les dernières années du XV ème,
le Beffroi appelé tour de l'horloge est un bâtiment massif, dont la plate -forme offre une très belle vue sur Dinan et la Vallée de la Rance .Symbole de prospérité et de puissance communale , elle fut dotée par la duchesse Anne de sa plus grosse cloche en 1507.
Ses étages ont abrité jusqu'à la Révolution les réunions de la communauté de la ville .
A suivre , la Basilique Saint Sauveur !
Vers 1120 commence la construction de l'église romane dédiée au Saint Sauveur. "
Par la suite , elle emprunte bien des styles , du roman , gothique ,
classique et baroque ...
" Les croisades mobilisèrent les seigneurs de Dinan et l'un d'eux, Rivallon le Roux, guerroyant en Palestine, fait voeu au milieu d'un grand danger de construire une église à Dinan s'il revient sauf au pays.
Dans le transept sont conservés le coeur de Duguesclin
et sa pierre tombale .
Le porche d'entrée composé de trois arcades que séparent cinq colonnettes richement sculptées .
Malgré la durée des travaux – 150 ans, l’ensemble de l’édifice présente une homogénéité qui n’exclue pas le contraste.
Cette œuvre de longue haleine s’acheva, enfin, au XVIIe siècle, avec l’élévation du célèbre clocher à triple étage qui fut relevé dix ans seulement avant la Révolution.
Parures d’autels, de retables, de tableaux, autant d’œuvres d’art que les Dinannais offrirent ou façonnèrent de leurs mains et qui ont traversé les guerres, les révolutions et les modes.
Devenue, durant la Révolution, le temple de l’Être Suprême, puis grange à foin, l’église fut rendue au culte en 1800.
Au XXe siècle, l’église fut érigée en Basilique.
Des vitraux modernes, dut au maître-verrier Louis Barillet, furent placés à partir de 1942.
A l'arrière de l'édifice on peut remarquer les flèches s'élançant vers le ciel
et les gargouilles ornant les contreforts .
En scrutant attentivement les murs de l'édifice,on y découvre en nombre masques riants ou grimaçants, figures et animaux mythiques qui passent inaperçus aux yeux du badaud nonchalant.
Oui , comme partout , il faut savoir être curieux et observateur pour
faire de belles découvertes !
Je pense que je vais garder les remparts pour une autre jour ,
je vous dis au revoir !